La Russie coupe les ponts avec l’OTAN sur fond d’affaire d’espionnage
Radio-Canada
La Russie a annoncé lundi suspendre sa mission de représentation auprès de l'OTANOrganisation du traité de l'Atlantique nord et celle de l'OTANOrganisation du traité de l'Atlantique nord à Moscou après le retrait, au début octobre, par l'Alliance des accréditations, de huit émissaires russes, accusés d'espionnage.
Cette décision est une nouvelle illustration des tensions croissantes depuis plusieurs années entre la Russie et les Occidentaux : sanctions, expulsions croisées de diplomates, accusations d'ingérence électorale, d'espionnage et de cyberattaques attribuées à Moscou.
La Russie reproche pour sa part à l'Alliance atlantique son ambition de s'étendre jusqu'en Ukraine et en Géorgie, des ex-républiques soviétiques à ses frontières qu'elle considère comme appartenant à sa sphère d'influence.
À la suite de certaines mesures prises par l'OTANOrganisation du traité de l'Atlantique nord, les conditions de base pour un travail en commun ne sont plus là.
Dans le détail, la Russie va suspendre indéfiniment sa mission à Bruxelles auprès de l'alliance militaire occidentale, ainsi que la mission de l'OTANOrganisation du traité de l'Atlantique nord accueillie par l'ambassade de Belgique à Moscou.
Cette dernière a pour rôle d'assurer la liaison entre l'Alliance à Bruxelles et le ministère russe de la Défense.
M. Lavrov a également annoncé mettre fin à l'activité du bureau d'information de l'OTAN. Ce dernier est défini par l'Alliance comme ayant pour mission d'améliorer la connaissance et la compréhension mutuelles.