La pandémie a affecté la vie sociale et l’activité sociale des Québécois
Le Journal de Montréal
Pas moins de 77 % des Québécois sont moins satisfaits de leur vie sociale depuis le début de la pandémie, selon l'Enquête québécoise sur la santé de la population.
• À lire aussi: Le baromètre des ministres les plus populaires de la CAQ
• À lire aussi: Protéger l’économie devient plus important que combattre la COVID-19, selon un sondage international
L’Institut de la statistique du Québec a dévoilé mardi ses résultats recueillis auprès de 7000 personnes de 15 ans et plus entre novembre 2020 et avril 2021. Celles-ci ont été sondées sur des questions portant spécifiquement sur la pandémie de la COVID-19.
L’étude révèle aussi que 73 % des Québécois se sont inquiétés pour la santé d'un proche à risque et 62 % pour leur propre santé depuis le début de la pandémie.
En ce qui a trait au sentiment de solitude, 19 % ont souvent eu l'impression de manquer de compagnie, 18 % se sont souvent sentis isolés des autres et 10 % ont souvent eu l'impression d'être laissés de côté.
Concernant l’activité physique, 45 % des Québécois en ont diminué la fréquence, alors que 12 % l'ont augmentée. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir bougé davantage depuis le début de la pandémie, dans une proportion de 15 % contre 10 %.
Parmi l'ensemble des Québécois, 5 % ont indiqué fumer plus de cigarettes. De plus, 14 % ont augmenté leur consommation d'alcool avec la pandémie, alors que 17 % l'ont diminuée.
Impact sur le travail