L’armée russe se lance à l’assaut de l’usine d’Azovstal
Radio-Canada
L'armée russe relance mardi son offensive sur le gigantesque complexe industriel d'Azovstal, où sont retranchés les derniers défenseurs de la ville portuaire de Marioupol et des civils.
L'offensive a été confirmée par un porte-parole du ministère russe de la Défense, Vadim Astafiev, qui a accusé les combattants ukrainiens d'avoir profité du cessez-le-feu de la fin de semaine pour installer de nouvelles positions de tir.
Un cessez-le-feu a été déclaré, des civils devaient être évacués du territoire d'Azovstal. [Le régiment Azov] et des militaires ukrainiens postés dans l'usine en ont profité, a-t-il indiqué dans une allocution vidéo diffusée par les agences russes.
Ils sont sortis du sous-sol, ont pris des positions de tir sur le territoire et dans les bâtiments de l'usine, a-t-il ajouté. Maintenant, des unités de l'armée russe et de la République populaire de Donetsk, utilisant de l'artillerie et des avions, commencent à détruire ces positions de tir.
L'offensive russe a été confirmée par Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov, au site d'informations Ukraïnska Pravda. Nous avons été bombardés toute la nuit [...], deux femmes ont été tuées et maintenant un assaut d'Azovstal est en cours, a-t-il dit.
« Un puissant assaut sur le territoire d'Azovstal est en cours actuellement, avec le soutien de véhicules blindés, de chars, avec des tentatives de débarquement de troupes, avec l'aide de bateaux et d'un grand nombre d'éléments d'infanterie. »
Il a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à une action forte, car la situation est très difficile.
Un convoi transportant plus de 100 personnesévacuées des abris antibombes d'Azovstal en fin de semaine sont arrivés sains et saufs mardi après-midi à Zaporijia, a confirmé sur Twitter le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Des employés de l'organisation et de l'ONU escortaient le convoi.
Des images transmises par des réseaux de télévision depuis un stationnement transformé en centre d'accueil ont montré des femmes, souvent âgées, descendre des autobus. Certains semblaient être accueillis par des proches, qui les étreignaient.