Hébergement: la nouvelle loi sur Airbnb manquerait de mordant
Le Journal de Montréal
Finis les numéros bidon comme 123 456 sur les annonces de logement sur Airbnb... en théorie. Même en resserrant les règles du jeu, la loi pour lutter contre l’hébergement touristique illégal manque de mordant, selon des intervenants du milieu.
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« Ils n’ont pas pris le taureau par les cornes », dénonce Éric Michaud, coordonnateur au comité logement Ville-Marie.
À partir de vendredi, il sera interdit pour les plateformes numériques d’afficher des annonces sans certification valide, sous peine de s’exposer à des amendes de 100 000 $ par annonce.
Il était déjà illégal de louer un logement à court terme sans s’enregistrer auprès d’une institution reconnue par Québec.
Migration
« On observe une migration vers la location à long terme », explique Éric Michaud, qui croit que Québec aurait dû saisir l’occasion pour bannir la location de 31 jours ou plus.