
Des pilotes d’Air Transat menacent de déclencher une grève
Le Journal de Montréal
Des dirigeants du syndicat des pilotes d’Air Transat brandissent la menace d’une grève si aucun accord n’est conclu d’ici le 10 décembre prochain.
«Nos membres sont toujours confrontés à des conditions de travail dépassées, dont des avantages sociaux parmi les plus faibles du secteur», a déclaré le commandant Bradley Small, président du CEP d'Air Transat.
«Il ne s'agit pas d'un traitement spécial. Il s'agit de rattraper notre retard pour 2025. Il est temps de moderniser le contrat», a-t-il soutenu.
Mardi dernier, l’équipe de négociations des pilotes représentés par l’Air Line Pilots Association (ALPA) a manifesté leur mécontentement par communiqué.
Ils estiment que les discussions font du surplace et ont été jusqu'à qualifier les offres sur la table d’«inadéquates et parfois profondément décevantes».
Interrogée par Le Journal, Air Transat a dit que les négociations qui ont commencé en janvier dernier sont une priorité.
«Les deux parties ont convenu de procéder à une refonte exhaustive de la convention collective, conscientes du calendrier nécessaire afin d’assurer un travail rigoureux. Nous demeurons dans des délais raisonnables dans le contexte», indique sa porte-parole Andréan Gagné.
«Nous poursuivons les discussions de manière intensive à la table de négociation, avec l’appui des conciliatrices nommées par le ministre du Travail, dans l’objectif de conclure une convention collective compétitive, à la satisfaction des parties, tout en tenant compte de la réalité du marché ainsi que celle de Transat», conclut-elle.
