Des «conditions gagnantes» réclamées: la réouverture ne suffira pas, disent des restaurateurs
Le Journal de Montréal
Alors que le gouvernement devrait annoncer la réouverture des salles à manger des restaurants le 31 janvier ou le 8 février, plusieurs restaurateurs craignent que cet allègement ne suffise pas à assurer leur survie.
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C’est ce qu’a affirmé le propriétaire des cafés Saint-Henri, Sébastien Grenache, en entrevue à LCN. Ce dernier estime que la nouvelle de la réouverture est attendue de toute l’industrie, mais il ajoute que les conditions gagnantes doivent être réunies pour assurer que les établissements puissent éviter la banqueroute.
Il mentionne notamment la fin du télétravail obligatoire ainsi que la réouverture des salles de spectacles et des écoles, afin que les restaurants puissent bénéficier d’une stabilité et d’un accès à leur clientèle.
«Est-ce que les gens vont pouvoir aller dans nos restaurants? Est-ce que les gens vont être capables de faire garder leurs enfants pour venir?» s’interroge Sébastien Grenache.
Ce dernier ajoute que les fermetures et réouvertures à répétition créent une instabilité difficile à gérer pour les entreprises.
«Un entrepreneur n’est pas fait pour se réinventer aux six mois. Si on regarde avec nos institutions financières, on nous demande nos plans sur cinq ans. Là, on est obligés de se réinventer tous les six mois!» déplore le propriétaire des cafés Saint-Henri.
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