Charest veut promouvoir la relance de GNL Québec
Le Journal de Montréal
Jean Charest promet de remplacer des lois environnementales phares du gouvernement Trudeau dans le but de faciliter l’exportation de pétrole et de gaz vers une Europe où «les circonstances ont changé».
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La Loi sur l’évaluation d’impact, adoptée au parlement en 2019, a considérablement allongé et complexifié le processus d’approbation des projets énergétiques, aux yeux des conservateurs.
M. Charest souhaite donc «éliminer l’ingérence politique» et accélérer la construction de pipelines et de gazoducs, incluant le projet d’exportation de gaz naturel Énergie Saguenay, du promoteur GNL Québec, qui n’a jamais abouti, mais dont l’intérêt a ressuscité après l’invasion de l’Ukraine.
Conscient que l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour une motion refusant la réouverture du dossier ainsi que l’ingérence fédérale, l’ancien premier ministre du Québec a assuré que le projet pouvait se faire «dans le respect des compétences des provinces».
«On va respecter les compétences de l’Assemblée nationale du Québec, pas passer par-dessus la tête du gouvernement du Québec», a déclaré en entrevue Jean Charest.
«On ne peut pas l’imposer, mais on peut certainement défendre le projet dans des circonstances nouvelles et avec des faits nouveaux», a-t-il dit en référence à l’approvisionnement en énergie de l’Europe, dont une bonne partie dépend toujours du gaz russe.