Ce jeune mécano réussit à mettre de l'argent de côté grâce à un emploi payant dans le Nord
Le Journal de Montréal
Durant quelques jours, Le Journal vous présentera des portraits de jeunes qui s’apprêtent à se lancer dans la vie. Inflation, crise du logement, endettement: de nombreux jeunes Québécois s’inquiètent pour leur avenir.
Un récent diplômé au DEP en mécanique d’engins de chantier s’est trouvé un emploi dans le secteur minier pour un salaire annuel de 100 000$. Son but: économiser assez pour bien se lancer.
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«J’étais passionné de musique, mais avec la pandémie, je me suis dit que j’allais y aller avec un métier plus safe», lance Gabriel Benoit, qui a étudié à Montréal.
Après une première réorientation pour s’assurer d’avoir une stabilité dans ses revenus, le jeune homme a décidé de faire du «fly-in fly-out» pour une compagnie minière au Nunavut.
Le nouveau mécano reste «en haut» pendant 14 jours, puis il revient au sud pour 14 jours. C’est son nouveau mode de vie depuis qu’il a complété son DEP, il y a quelques mois.
«Ça fait deux runs que je fais et j’adore ça», lance le jeune homme de 22 ans avec enthousiasme.
S’il dit aimer «les grosses machines», ce sont aussi les conditions avantageuses du secteur minier qui attirent le mécanicien.