Avec Carey Price, une entreprise chinoise nargue BRP sur son territoire
Le Journal de Montréal
Une entreprise chinoise a conclu des partenariats avec le Canadien de Montréal et Carey Price dans le but de prendre encore plus de place dans le marché québécois des sports motorisés, le fief de Bombardier Produits Récréatifs (BRP).
« Ç’aurait été difficile de trouver mieux » que Carey Price pour être « ambassadeur » de CFMOTO, estime Hélène Binet, présidente de Canada Moteurs Importations (CMI), une entreprise beauceronne qui agit comme distributeur des véhicules du constructeur chinois au Canada.
« Ces dernières années, on a eu une croissance, oui, mais il en reste énormément à faire, ajoute-t-elle. On vise encore plus haut que ça. Le top ! »
« Avec le Canadien, avec Carey Price, on fait juste catapulter ce développement-là », renchérit Patrick Robertson, vice-président exécutif de CMI.
L’entreprise n’a pas souhaité dévoiler combien elle versera au gardien de but et au club de hockey pour s’associer à eux. Les partenariats prévoient notamment des publicités sur les bandes, un espace d’exposition au Centre Bell et la participation de Price au développement de certains produits.
En s’installant au Centre Bell, CFMOTO se trouve à un jet de pierre des bureaux montréalais de BRP, situés boulevard René-Lévesque Ouest. Pendant quelques années, on trouvait au rez-de-chaussée de l’immeuble l’Espace BRP, une salle d’exposition qui s’adressait notamment aux visiteurs de l’amphithéâtre.
Fondée en 2004 par Mme Binet et son mari, Carl Patoine, un vétéran de l’industrie, CMI a commencé à importer des véhicules CFMOTO au Canada en 2006. Au début, la qualité n’était pas au rendez-vous, rappelle Denis Lavoie, éditeur d’InfoQuad, en faisant un parallèle avec les premières années du constructeur coréen Hyundai au Canada.
CMI a aidé CFMOTO à redresser la barre. « Dans les 10 premières années, on a fait beaucoup de recherche et développement, d’amélioration de leurs produits », raconte Hélène Binet.
Est-il possible que des avancées réalisées au Québec pour BRP aient ainsi pu faire leur chemin jusqu’en Chine ?