
Antirouille : quel traitement est le plus recommandé?
Le Journal de Montréal
Un traitement antirouille est toujours bénéfique même si les véhicules sont aujourd’hui plus résistants que dans le passé. Après tout, les travaux de carrosserie et de peinture peuvent coûter très cher. La santé des diverses pièces de soubassement en dépend également.
Bien que l’automne soit une période populaire pour l’antirouille, sachez qu’il n’y a jamais de mauvais moment pour faire traiter votre véhicule, dans le sens que toute protection vaut mieux que pas du tout. Et celle-ci est conçue pour durer une bonne année complète. En outre, si votre véhicule n’a jamais été protégé, le meilleur moment pour le faire est dès maintenant.
Évidemment, l’idéal est de ne pas attendre à la saison froide lorsque le cocktail de précipitations météo et d’épandages sur les routes menace le plus l’intégrité de la carrosserie et des composantes en dessous. À ce temps-ci, par ailleurs, le rendez-vous à l’atelier sera plus long afin que le personnel puisse bien déglacer et sécher votre véhicule avant l’application.
Le meilleur temps pour faire un traitement antirouille est certainement lors de périodes sèches, quand les routes ne sont pas humides ou gorgées de sel. Ainsi, le printemps et l’été sont les saisons toutes désignées pour le faire. Durant ces deux saisons, les produits d’antirouille ont plus de facilité à pénétrer les pièces, ce qui prolonge l’effet du traitement et offre une meilleure protection, confirment les experts.
Que vous fassiez affaire avec un concessionnaire automobile ou une entreprise spécialisée dans le domaine, il faut savoir que ce ne sont pas tous les traitements antirouille qui sont réellement efficaces.
L’antirouille électronique est une technologie appropriée pour de grandes surfaces mécaniques continues : paquebots, bennes de camions, conteneurs à déchets, etc. On le décrit comme étant durable, ce qui explique la facture de plusieurs centaines de dollars, mais dans la réalité, c’est loin d’être la meilleure solution pour une voiture ou un VUS. Puisque les automobiles sont composées de multiples pièces sans contact direct et où le plastique est de plus en plus présent, inutile de vous dire que l’efficacité est douteuse.
Méfiez-vous d’un traitement « à vie » offert par un concessionnaire à l’achat d’un véhicule, qu’il soit neuf ou presque neuf. Souvent fait de cire (paraffine), parfois aussi de silicone, de téflon ou de polymère, ce produit pourrait vous coûter près de 1 000 $, voire plus, et c’est encore pire si vous choisissez de l’intégrer dans le paiement du véhicule, sur lequel vous paierez de l’intérêt. C’est possible de sauver un montant substantiel, même quelques centaines de dollars, en faisant affaire avec un atelier indépendant ou franchisé.
