
10 VUS des années 2000 que vous aviez probablement oubliés
Le Journal de Montréal
Bien que les VUS soient immensément populaires en ce moment, certains connaissent moins de succès pour différentes raisons. Les constructeurs se voient donc forcés de les éliminer, mais on les retrouvera toujours dans le marché des véhicules d’occasion.
Toujours? Enfin, presque. Ceux auxquels nous allons nous attarder ici risquent peu d’apparaître dans votre tournée des concessionnaires et des marchands. Ils sont également rares dans les petites annonces. En fait, vous aviez peut-être même oublié qu’ils ont déjà existé.
Voici sans plus tarder 10 VUS des années 2000 qui ont largement disparu de la mémoire collective :
General Motors adore cloner ses véhicules, on le sait. À l’époque des Chevrolet Trailblazer et GMC Envoy, Buick vendait un jumeau non identique appelé Rainier. Ces trois VUS intermédiaires proposaient tous les mêmes moteurs, transmissions, châssis et, jusqu’à un certain point, le même habitacle. C’est au niveau des détails esthétiques, mais surtout du calibrage des suspensions, des rouages et des sensations de conduite que la différence se situait. N’oublions pas un autre proche parent, le Saab 9-7x.
Tant qu’à parler du Rainier, mentionnons le VUS qu’il a remplacé : le Bravada de la défunte marque Oldsmobile. Celui-ci est peut-être davantage associé aux années 1990, mais il faut se souvenir qu’il a connu une troisième génération couvrant les modèles 2002 à 2004. Contrairement à ses partenaires de plateforme, le Bravada n'était pas offert avec un empattement allongé (XL). Il avait également une suspension moins ferme et convenait plus à un usage autoroutier.
Plusieurs se rappellent le Grand Vitara, ce modèle de troisième génération commercialisé au Canada de 2005 jusqu’à l’arrêt des ventes automobiles de Suzuki sur notre continent en 2014. Mais juste avant lui, il y avait le Vitara tout court, la deuxième génération d’un VUS calqué sur le Chevrolet Tracker, plus populaire. Il existait des versions à deux et à quatre portes, de même que des moteurs à quatre et à six cylindres, le second développant 165 chevaux, sans oublier une variante à toit souple. Les exemplaires nord-américains provenaient de l’usine CAMI à Ingersoll, en Ontario.
L’éphémère Aspen, un clone du Dodge Durango de deuxième génération, n’a duré que trois ans. Plus luxueux et mieux équipé, avec des lignes classiques et distinguées, il renfermait lui aussi un V8 HEMI de 5,7 litres développant 335 chevaux combiné à une boîte automatique à cinq rapports. Une motorisation hybride de 385 chevaux s’est éventuellement jointe à la gamme, offrant une économie à la pompe d’environ 25%.
