
Étude : les marques de véhicules les plus et les moins désirables en 2025
Le Journal de Montréal
La satisfaction des propriétaires de véhicules neufs continue d’augmenter et ceux-ci sont plus passionnés que jamais envers leurs véhicules.
C’est ce qui ressort de la plus récente étude APEAL (Automotive Performance, Execution and Layout) de la firme américaine J.D. Power, qui se base sur les réponses de près de 100 000 personnes ayant loué ou acheté un modèle 2025 trois mois après la prise de possession. Plus d’une trentaine d’aspects sont pris en compte, allant de la puissance lors de l’accélération à l’impression de luxe et de confort qui se dégage à bord.
« Les constructeurs ont réalisé des avancées significatives qui continuent de redéfinir l'expérience de possession d'un véhicule et sont devenus plus aptes à traduire l'innovation en un engagement client significatif », remarque Frank Hanley, directeur principal de l'analyse comparative automobile chez J.D. Power.
Ceci dit, l'étude révèle que les propriétaires de nouveaux modèles sont moins satisfaits de la configuration et du démarrage du véhicule, ainsi que des systèmes d'infodivertissement, que les propriétaires de modèles antérieurs. Conclusion : la technologie de plus en plus présente et la complexité croissante des menus restent des défis persistants.
Par ailleurs, l'étude indique que les véhicules avec moteur à combustion et les hybrides procurent une satisfaction plus constante, tandis que les hybrides rechargeables et les véhicules électriques à batterie présentent des fluctuations plus importantes d'une année à l'autre. Notamment, la satisfaction des propriétaires de VÉ (hormis Tesla) a baissé significativement par rapport à 2024.
Autre constat fait par J.D. Power : les véhicules neufs qui n’ont pas changé par rapport à l’année précédente s’avèrent plus satisfaisants pour leurs propriétaires que les tout nouveaux modèles lancés sur le marché, ces derniers étant souvent plus victimes de défauts de qualité et de bogues.
J.D. Power note que l’écart de satisfaction entre les marques populaires et celles de luxe s’est légèrement creusé en un an, les secondes continuant de séduire davantage que les premières.
