À quelques jours de nouvelles limitations au travail des adolescents, les employeurs sur la corde raide
Le Journal de Montréal
En pleine pénurie de main-d’œuvre, les employeurs font face à un nouveau casse-tête, alors qu’au premier septembre, la Loi sur les normes du travail va limiter les heures travaillées par les adolescents au Québec.
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Après avoir sorti les moins de 14 ans du marché du travail le premier juin dernier, voilà qu’au premier septembre, les 14-16 ans ne pourront plus dépasser les 17 heures par semaine ni travailler plus de 10 heures entre le lundi et le vendredi, pendant l’année scolaire.
«Même si nous sommes en accord avec les grands objectifs de cette loi, il est évident que son application, à ce moment-ci, viendra ajouter à la complexité d’une période déjà passablement complexe. En définitive, ce n’est pas tant cette loi qui est problématique. Le véritable problème, c’est la pénurie de main-d’œuvre que nous subissons», affirme Marie-Claude Bacon, vice-présidente affaires publiques et communications chez Metro.
À l’évidence, dit-elle, plusieurs succursales des différentes enseignes de l’organisation incluant: Première Moisson, Adonis, Super C, Brunet et Jean Coutu, vont devoir composer avec des défis de gestion supplémentaires en raison de la «grave pénurie», qui les touche.
«C’est dur pour quiconque de dire que cette loi est terrible. D’une perspective sociale, elle est très bien. Mais ça met une réelle pression sur les entreprises, ça va occasionner plus de temps supplémentaire et de stress dans les organisations», entrevoit Steven Kramer de WorkJam, une entreprise technologique qui offre une solution de gestion des ressources humaines, notamment pour les horaires des employés de la restauration et du commerce de détail.
Des entrepreneur soucieux