«J’ai réalisé que c’est ici que je suis bien»: un jeune homme qui a perdu sa mère dans le déraillement fait la paix avec Mégantic
Le Journal de Montréal
Même s’il s’était promis de ne plus y vivre après l’explosion d’un train qui a tué sa mère alors qu’il n’avait que 15 ans, un orphelin a fait la paix avec Lac-Mégantic et a depuis peu choisi d’y faire sa vie.
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«Après la tragédie, je m’étais dit que c’était sûr que je ne vivrais plus ici... Mais j’ai quitté Lac-Mégantic quelques années, et j’ai réalisé que c’est ici que je suis bien», lance Tristan Lecours.
Le soir fatidique du 6 juillet 2013, sa mère Marie-Noëlle Faucher célébrait au Musi-Café, lorsqu’un train a déraillé et détruit le centre-ville de Lac-Mégantic. Son père est décédé six mois avant le drame, ainsi, à l'âge de 15 ans, Tristan est devenu orphelin.
Il s’est aussi retrouvé sans toit, n’ayant pas eu accès à la résidence familiale pendant deux mois, en raison du large périmètre de sécurité érigé après l’explosion. Il a été accueilli par la famille de sa tante, la sœur de sa mère, à Lac-Drolet, à une vingtaine de kilomètres de Lac-Mégantic. Cela lui a permis de poursuivre ses études à la même école, et ainsi garder son réseau d’amis, et de continuer à jouer au hockey, sa passion.
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