«Comparer un viol avec un vaccin, c’est minable», lance Marwah Riqzy à un candidat conservateur
Le Journal de Montréal
La députée libérale Marwah Rizqy réclame des excuses du candidat d'Éric Duhaime dans Abitibi-Est, Maxym Perron-Tellier, qui a comparé la vaccination obligatoire à un viol dans des publications Facebook qui ont refait surface.
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«Comparer un viol avec un vaccin c’est minable. Zéro empathie», a lancé Marwah Rizqy sur Twitter, lundi après-midi. «Ceux qui ont subi une agression sexuelle et/ou un viol ont des séquelles. Les cicatrices invisibles les suivent dans leur quotidien. Les flashbacks surgissent sans crier gare.»
Mme Riqzy réagissait alors à un message publié par Maxym Perron-Tellier sur sa page Facebook personnelle le 31 décembre dernier.
«Pour l’année prochaine, ne venez pas me parler de défenses des personnes qui subissent un viol, si vous êtes en faveur d’obliger une substance chimique d’entrer dans quelqu’un. C’est littéralement la définition de viol, a-t-il écrit. Finalement, la gauche avait raison. Il y a bien une culture du viol au Québec», avait alors écrit le jeune homme.
En entrevue à La Presse, M. Perron-Tellier a admis que sa publication était «maladroite», mais il a tout de même tenu à se justifier.
«J’utilisais la définition large de viol, du mot violer, et la notion de consentement où on dit que le corps de chaque personne est un sanctuaire inviolable.»
Cette explication n’a guère convaincu Marwah Riqzy, qui considère que des excuses en bonne et due forme seraient de mise.
«La définition usuelle du mot "viol" employé seul fait référence à une relation sexuelle imposée, sans consentement. À la place de nous servir des explications alambiquées, des excuses sincères seraient appréciées», a-t-elle ajouté sur Twitter.