«C’est sûr que je vais arriver avec un ost** de dossier»: l’ex-agent Michel Juneau-Katsuya tire à boulets rouges sur l’AMF, qui le poursuit
Le Journal de Montréal
Poursuivi par l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’ancien agent de renseignements Michel Juneau-Katsuya tire à boulets rouges sur cette organisation, qui alléguerait des «foutaises» à son égard.
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«C’est sûr que je vais arriver avec un ost** de dossier, assure-t-il. [...] Je ne sais pas si on va [avoir gain de cause] à 100%, mais, chose certaine, l’AMF va avoir l’air folle en simonac. Parce que je vous le dis, notre dossier, il est béton», a tranché l’ex-agent en entrevue.
Notre Bureau d’enquête a rapporté plus tôt cette semaine l’existence d’un recours judiciaire contre ce spécialiste des enjeux de sécurité nationale qui intervient régulièrement dans les médias.
L’AMF lui réclame notamment des pénalités de 150 000$, dont 70 000$ pour sollicitation illégale d’investisseurs, 30 000$ pour communication d’informations fausses ou trompeuses et 50 000$ pour tentative d’entrave d’une enquête.
Le recours est en lien avec un projet d’application de sécurité du nom de Protect-Yu Security & Technologies, qui s’est avéré un échec, où des centaines de milliers de dollars de fonds publics ont aussi été engloutis.
Dans un long entretien téléphonique suivant la publication de notre article, Michel Juneau-Katsuya s’est dit très amer de la façon dont l’AMF se serait comportée jusqu’à maintenant dans son dossier. Les documents publics à son sujet seraient loin de tout dire, selon lui.
«Vous avez rapporté une partie de l’histoire et, je ne le nie pas, c’est ça qui est dit par l’AMF. Mais ce que je vais dire devant le prochain juge, c’est: voici là, là, là, là et là comment l’AMF a mal interprété. Comment l’enquêteuse a été d’une piètre qualité, c’est incroyable», soutient-il.
Selon lui, au moment du procès, l’enquêteuse responsable de son dossier «va se faire varloper comme elle ne s’est jamais fait varloper».
