
Voyager entre femmes: une aventure humaine
Le Journal de Montréal
Quelle riche aventure ! Moi qui suis habituée à la bourlingue en solo, me voilà de retour d’un séjour de plus de deux semaines avec une douzaine de femmes en Turquie. Une expérience passionnante remplie d’émotions et de moments mémorables bien au-delà de la destination !
C’est un peu le hasard qui a mené Rachel Latour à créer son agence se consacrant exclusivement à l’organisation de voyages entre femmes. Elle avait d’abord créé une communauté sur Facebook dont l’objectif était de regrouper des voyageuses d’ici afin qu’elles s’inspirent et s’entraident dans la préparation de leurs voyages. Le groupe a su répondre à un important besoin et connaît un succès certain, comptant aujourd’hui 60 000 membres.
Après l’organisation d’un premier voyage à Bali avec une agence partenaire en 2019, la blogueuse voyage professionnelle réalise qu’elle a envie d’aller plus loin que les mots et de partager sa passion du voyage autrement, cette fois à travers une aventure partagée. « Je ne pensais jamais vivre une telle expérience. Le voyage entre femmes crée une énergie unique, difficile à expliquer, tant qu’on ne l’a pas vécu. Ça m’a pris plusieurs jours à m’en remettre tellement l’émotion avait été forte », se souvient-elle. Rapidement, elle réalise qu’une demande est bien présente pour ce type de voyage niché.
Richesse, bienveillance et sororité
Plurielles sont les raisons pour lesquelles les femmes décident de s’y inscrire : se libérer de certaines pressions ou d’attentes sociétales, être seules et avoir un peu d’appréhension ou encore ne plus avoir envie d’attendre après les autres. C’est le cas de Judith Ménard, 45 ans, en rémission d’un cancer du sein : « Mon envie de voyager est devenue viscérale. Attendre de trouver une partenaire de voyage dans mon entourage n’était plus une option pour moi ». Elle souligne la rapidité des liens qui se sont tissés lors du séjour en Turquie.
Anne Lamothe, 49 ans, abonde dans le même sens : « C’est fou la vitesse à laquelle la complicité entre des femmes de tous âges et de tous horizons s’est créée et comment ça a enrichi mon voyage ! »
Même son de cloche chez deux autres participantes, Justine Goulet et Laurence Laplante, qui soulignent ces magnifiques rencontres et nouvelles amitiés qui se sont formées avec des inconnues. Véronique Pelletier rapporte quant à elle que « voyager entre femmes, c’est s’offrir de voyager avec vulnérabilité ». Effectivement, la plupart des barrières tombent rapidement. Sensibilité, respect, bienveillance, solidarité se doivent d’être au rendez-vous dans cette synergie qui se crée malgré la différence d’âge, le milieu social ou les intérêts. Le fait d’être entre femmes durant un séjour favorise la création « d’un espace confortable et sans pudeur propice autant aux confidences qu’aux fous rires », constate quant à elle Jasmine Gaudreau. « Les femmes s’inscrivent à nos séjours pour diverses raisons, et leurs profils de voyageuses sont tout aussi variés, mais ce qui ressort immanquablement à la fin de chaque séjour est la richesse de l’aventure humaine qu’elles viennent de vivre », souligne la fondatrice des Voyageuses du Québec.
Le groupe « Host a Sister » réunit plus de 520 000 femmes de partout à travers le monde. Des femmes y offrent leur hospitalité quant à l’hébergement, mais proposent aussi de servir de guides, d’être des partenaires de voyage, des conseils, etc. Le tout, gratuitement ! Le réseau français « Nomad Sister » va aussi dans le même sens.
Certaines agences québécoises offrent parfois des circuits de voyages thématiques en groupe de femmes. L’agence Les voyageuses du Québec offre quant à elle exclusivement des itinéraires pour femmes de tous âges et se distingue par la petitesse du groupe (14 participantes maximum).

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.







