Visiteurs de plus en plus agressifs: un agent de sécurité pour protéger un cimetière en piètre état
Le Journal de Montréal
La tension entre les visiteurs et les employés du cimetière Notre-Dame-des-Neiges en raison d’un conflit de travail qui dure depuis quatre ans monte à un tel point que l’administration a dû embaucher un agent de sécurité.
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«Il y a des employés qui ont été encerclés, des visiteurs qui ont crié après des employés et il y en a même eu un qui a été un peu agressif et qui a tapé avec un outil sur le véhicule d’une employée», énumère Patrick Chartrand, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.
Selon ce dernier, les employés sur le terrain ont l’ordre de rediriger les clients insatisfaits et fâchés de l’état pitoyable du cimetière vers les bureaux administratifs.
Par précaution, l’administration a engagé un agent de sécurité qui est désormais posté à l’entrée de ce bâtiment.
C’est l’envoi d’un communiqué à la clientèle qui a récemment exacerbé les tensions, soutient M. Chartrand. L’administration du cimetière y indiquait que les employés effectueraient un ralentissement de travail.
Pour Patrick Chartrand, l’employeur utilise ce moyen pour faire pression sur le syndicat.
Depuis novembre 2019, les deux parties négocient pour renouveler la convention collective échue depuis décembre 2018, mais les discussions achoppent principalement sur des enjeux monétaires.
Piètre état