Une famille atikamekw visée par des propos racistes dans un dépanneur de Québec
TVA Nouvelles
Une famille atikamekw de Wemotaci affirme avoir été victime de racisme dans un dépanneur de Québec après qu’une employée leur aurait dit que les toilettes n’étaient pas accessibles aux membres des Premières Nations.
L’incident est survenu samedi en fin de journée au dépanneur Proxi de l’avenue Jules-Verne à Québec. Valérie Ottawa, sa fille et ses deux petits-enfants se sont rendus à la caisse après avoir utilisé les toilettes de l’établissement. La caissière lui aurait dit «t'as-tu vu ma face? Elle est blanche. Les toilettes ne sont pas pour tout le monde».
L’employée aurait par la suite adopté un comportement plus agressif envers Mme Ottawa, critiquant même ses achats.
«Je ne sais pas qu’est-ce que vous faites dans mon pays ! Les toilettes ce n’est pas pour tout le monde ! Moi à l’heure du souper, il n’y a pas de bonbons», a écrit Mme Ottawa, dans une publication sur sa page Facebook à la suite de l'incident.
Elle affirme également qu'elle et sa famille se sont «senties agressées par son attitude».
«Je me sentais [comme s’il] fallait que je mette mes petits-fils à l’abri des propos de la personne parce que c’était difficile à entendre», a raconté Valérie Ottawa à TVA Nouvelles lundi.
«Ce qu’on a vécu samedi [...] c’est aussi violent que ce qu’a vécu Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette», s’est indignée la dame.
En cette Journée mondiale des parents, les bibliothèques publiques québécoises tiennent à lever leur chapeau à tous les parents. Que ce soit en leur apprenant à nouer leurs lacets, à pratiquer leurs multiplications en doublant une recette ou à lire leur livre préféré, le dévouement pour leur bien-être permet d’entrevoir un avenir plus radieux, où chaque enfant grandirait avec les mêmes chances de réussite.
PUNTA CANA | Questionné par Le Journal sur place, le directeur de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar a tenu à défendre les agissements de son personnel, affirmant que le jeune William Gareau était en état d’ébriété avancé avant le drame, alors qu’il s’était présenté au bar à 22 reprises en deux heures.