
Une entreprise de Laval liée aux stratagèmes de l’ancien maire Vaillancourt se protège de ses créanciers
Le Journal de Montréal
Une des entreprises au cœur des stratagèmes de corruption de l’ère Gilles Vaillancourt à Laval vient de se placer à l’abri de ses créanciers.
L’entreprise Nepcon, autrefois dirigée par les frères Anthony et René «Ronnie» Mergl, doit plus de 12,8 M$ à la ville de Laval selon les documents déposés devant le Bureau du surintendant des faillites dans les derniers jours. Une proposition pourrait être faite pour liquider cette dette que l’entreprise traîne depuis des années.
Elle correspond au montant de la poursuite intentée par la Ville contre l’entreprise, son ex-maire et certains administrateurs. Le montant correspond à 20% des quelque 64 M$ en contrats d’ingénierie décrochés par Nepcon entre 1997 et 2009.
Le recours judiciaire s’était amorcé en 2015 sous l’administration de l’ex-maire Marc Demers. On alléguait alors que René Mergl avait sollicité l’ex-directeur général pour obtenir plus de contrats. Il serait ensuite devenu «directement impliqué dans le système» en supervisant la préparation de soumissions de complaisance à la demande des entrepreneurs désignés gagnants.
Lui et son défunt frère Anthony auraient remis personnellement 2% des contrats aux collecteurs de fonds du parti de Gilles Vaillancourt. Le dossier s’est étiré devant les tribunaux pendant plus de huit ans.
Pots-de-vin pour les ordures?
Ce n’est pas tout. L’an dernier, notre Bureau d’enquête révélait que les Mergl avaient versé de l’argent directement à l’ex-maire Vaillancourt. Dans le cadre d’un litige avec Revenu Québec, les Mergl allèguent avoir donné des pots-de-vin totalisant 1,4 M$ à l’ex-maire, pour la gestion de contrats d’ordures et 72 000$ à l’ex-directeur général Gaétan Turbide pour des contrats de déneigement.
Ils auraient aussi remis 195 000$ à Marc Gendron et Roger Desbois, les deux collecteurs de fonds du maire, pour des contrats d’excavation.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.







