Un gigantesque dérapage qui était écrit dans le ciel Les 5 grandes causes d’un bordel prévisible
Le Journal de Montréal
Le chaos se poursuit dans les aéroports avec encore plus de vols annulés ou retardés, de bagages perdus et de passagers en déroute. Mais que s’est-il passé pour que le secteur aérien canadien se classe en queue de peloton ? Le Journal fait le point.
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Lors du dernier week-end, Air Canada a mis la main sur le titre peu enviable de pire compagnie aérienne de la planète. Selon le site FlightAware, un service qui traque chaque vol sur le globe, le transporteur s’est classé premier pour le nombre de retards, au total 700, les deux tiers de ses vols.
De son côté, l’aéroport Montréal-Trudeau est sixième au monde pour le nombre de retards, et Pearson, à Toronto, deuxième après Guangzhou en Chine.
Gestion exécrable
Pour le spécialiste du monde aérien Mehran Ebrahimi, cette piètre performance n’est pas surprenante en raison de la mauvaise gestion du secteur aérien par le gouvernement fédéral.
Un couple de personnes âgées de la Rive-Sud de Montréal a vécu un voyage frustrant et angoissant alors qu’ils se sont rendus en Floride à bord de leur véhicule électrique. Ils se sont rapidement aperçus que leur périple était plus stressant en Nissan Leaf qu'il l'aurait été s'ils avaient conduit une Tesla.