
Un essai théâtral éclaté en deux temps
Le Journal de Montréal
Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? La vérité a été rudement malmenée au cours des dernières années. La pièce de théâtre La fin de la fiction explore, à travers les époques, les interactions entre le vrai et le faux et la réalité et la fiction.
À l’affiche jusqu’au 9 avril au Théâtre Périscope, la création de la compagnie Nuage en pantalon et du Théâtre Catapulte est un essai théâtral qui se déploie dans une variété de formes.
Ça débute avec une scène d’introduction préhistorique fort réussie qui rappelle les premières images du classique 2001, L’Odyssée de l’espace.
Les premiers humains ne tombent pas sur un mystérieux monolithe, mais sur des images et les dérives du monde moderne.
« Comment en sommes-nous arrivés là ? », lance un des personnages, dans un langage incompréhensible.
Cette scène est le point de départ d’une série d’épisodes éclatés qui aborde les débuts de l’imprimerie, Buffalo Bill, le monde de Disney, la contre-culture hippie et l’arrivée de Apple, Facebook et Google.
On se retrouve sur un court de tennis, dans un Comedy Club, autour d’un cierge, dans un segment amusant, où l’on se questionne sur ce que l’on retrouve dans la Bible, un talk-show et sur la route en direction de l’université Stanford.
De la magie
La fin de la fiction est une œuvre de deux heures cinquante avec beaucoup d’informations. On sort de la première partie un peu sonné. Au retour de l’entracte, tout se place avec un segment bien tourné, réussi et divertissant.
