
Un deuxième souffle pour sa tabagie: «C’est grâce aux Latinos si je suis encore ouvert aujourd’hui»
TVA Nouvelles
PLESSISVILLE | Lorenzo, ou plutôt Laurent Martineau, doit la survie de son commerce aux travailleurs sud-américains qui raffolent des piments forts et des tortillas qu’il vend.
«C’est grâce aux Latinos si je suis encore ouvert aujourd’hui», affirme tout de go le propriétaire de la tabagie Bélanger, située au centre-ville de Plessisville.
Témoin des difficultés des commerces de proximité depuis une vingtaine d’années, Laurent Martineau a su éviter la fermeture.
Tout a commencé au début des années 2000, avec la vente de cartes d’appel pour les premières vagues de travailleurs étrangers à s’installer dans la région.
Puis le commerçant a mis en vente des tortillas de maïs qu’on lui demandait – des jaunes, se rappelle-t-il. Puis des blanches et des bleues.
Aujourd’hui, les allées de sa tabagie où le pain blanc côtoie les chips de maïs n’ont rien à envier à certains commerces montréalais spécialisés.
Laurent Martineau estime que pas moins de 70% de ses clients sont latinos.
