
Un an après l'assaut du Capitole, les conspirationnistes québécois continuent leur propagande
Le Journal de Montréal
L’assaut du Capitole il y a un an doit servir de mise en garde au Québec, où les groupes conspirationnistes continuent de partager avec la même virulence leur propagande sur les réseaux sociaux comme dans la rue.
• À lire aussi: Biden refuse que la «violence politique devienne la norme», un an après l'assaut du Capitole
• À lire aussi: Après avoir conduit à l’assaut du Capitole, la désinformation gangrène la politique américaine
« Tant qu’il y aura des gens qui s’opposent aux mesures sanitaires, il y aura des gens qui en prendront avantage et utiliseront ça comme plateforme pour partager des théories du complot et mener les gens vers certains groupes haineux », affirme Étienne Quintal, chercheur sur la haine en ligne au Neuberger Holocaust Education Centre.
Convergence des groupes
Lors de l’assaut du 6 janvier 2021, des adeptes de QAnon, des nationalistes blancs et des miliciens côtoyaient des citoyens ordinaires, des groupes qui n’ont en apparence rien en commun.
Une convergence également observée au Québec, où plusieurs mouvements se regroupent dans une position commune contre le gouvernement.
« Des gens qui sont pour la médecine alternative ou antivaccins se rassemblent maintenant avec des citoyens contre l’intervention gouvernementale ou même parfois de l’extrême droite ou de QAnon », soutient Marie-Ève Carignan, professeure au département de communication de l’Université de Sherbrooke.
D’anciens membres de groupes d’extrême droite comme la Meute sont notamment actifs au sein de mouvements conspirationnistes québécois.
