Ukraine : le bombardement d’une clinique fait au moins 2 morts et 30 blessés
Radio-Canada
Un missile russe s'est abattu sur une clinique d'aide psychologique de la ville de Dnipro dans l'est de l'Ukraine, vendredi. Les autorités de la région ont fait état d'au moins deux morts et une trentaine de blessés, incluant deux enfants.
Une nouvelle attaque de missiles russes, un nouveau crime contre l'humanité, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
« Seul un État diabolique peut cibler des cliniques. Il ne peut y avoir aucun objectif militaire à cela. C'est de la pure terreur russe. »
Le ministère des Affaires étrangères français a joint sa voix à celle du président, qualifiant ces bombardements de crimes de guerre et de violation flagrante du droit international humanitaire.
Des images publiées par M. Zelensky montrent un bâtiment dévasté d'où s'échappe de la fumée. Une grande partie de l'étage supérieur de ce qui semblait être un bâtiment de trois étages a été gravement endommagée, tout comme les voitures garées à proximité. Un cadavre couvert d'un drap gisait sur la route à proximité.
D'autres vidéos montrent des secouristes aidant des personnes au visage ensanglanté à s'échapper de la clinique à travers des couloirs pleins de décombres.
Le gouverneur de la région, Serguiï Lyssak, a déclaré qu'un homme de 69 ans avait été tué alors qu'il passait par là et que le corps d'un autre homme avait été retiré des décombres. Il a ajouté que trois personnes qui pouvaient se trouver dans la clinique au moment de l'attaque manquaient toujours à l'appel.
La Russie a démenti les accusations répétées selon lesquelles ses soldats auraient commis des crimes de guerre en Ukraine et nie cibler délibérément des civils, bien que ses frappes aériennes touchent régulièrement des infrastructures non militaires.
Moscou a aussi fait état de bombardements ukrainiens sur la région frontalière de Belgorod, qui a subi des dizaines de tirs d'artillerie lors des dernières 24 heures, selon le gouverneur Viatcheslav Gladkov.