
Sévèrement blâmé par l'inspectrice générale, Ricova restera à Montréal pendant encore des mois
Le Journal de Montréal
Ricova fera affaire avec Montréal encore longtemps, même s’il a été sévèrement blâmé par l’inspectrice générale. La Ville estime qu’il n’y a «aucune raison» de résilier un des contrats et évalue que cela prendra au moins six mois pour remplacer le géant du recyclage.
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Un document interne de la Ville consulté par notre Bureau d’enquête confirme qu’il sera complexe pour l’administration de Valérie Plante de se débarrasser de Ricova.
Le mois dernier, le Bureau de l’inspectrice générale (BIG) a révélé que l’entreprise a privé la Ville d’au moins un million de dollars en ne partageant pas tous les profits de la vente des matières recyclables comme elle aurait dû le faire.
Le BIG a recommandé de résilier les contrats de gestion des deux centres de tri détenus par Ricova «dès que possible» et de bannir l’entreprise pour cinq ans.
Le service de l’environnement évalue que dans le meilleur des cas, la gestion du centre de Lachine pourrait être reprise en deux mois par l’organisme à but non lucratif VIA, qui opère des installations semblables ailleurs au Québec.
Au centre de tri de Saint-Michel, un nouveau fournisseur pourrait prendre la relève d’ici 120 jours.
