Repentigny compte bien se défendre
Le Journal de Montréal
Le maire de Repentigny réfute les allégations contenues dans une poursuite de 1,8 M$ d’un haut gradé contre le corps policier de sa ville, dont celles concernant du profilage racial, et entend se défendre devant les tribunaux.
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« Chez nous, on n’a aucune honte envers les agissements de notre service de police. Au contraire, on en est très fier et tout va bon train », a lancé d’emblée le maire, Nicolas Dufour, en entrevue téléphonique.
Le Journal rapportait mardi que Daniel Archibald, un directeur adjoint au Service de police de la Ville de Repentigny, a récemment déposé une poursuite civile au palais de justice de Joliette. Il réclame plus de 1,8 M$ en dommages à son service et à d’ex-collègues, en alléguant que le climat de travail y était « toxique » à son égard.
« Ce n’est pas sa première tentative de faire des plaintes à notre endroit et ç’a toujours un peu tombé, parce qu’il n’y a rien de fondé. [...] Ça n’a jamais abouti », a indiqué M. Dufour.
Dans la requête, Archibald estime faire l’objet d’un congédiement déguisé. Celui-ci est toujours en poste comme directeur adjoint, mais il est présentement en arrêt de travail, a précisé le maire.
Policiers racisés embauchés
Archibald allègue également dans la poursuite avoir découvert un stratagème mis en place pour écarter les candidats racisés qui souhaitaient devenir policiers à Repentigny.
« Il nous accuse d’avoir fait du profilage à l’embauche, mais des policiers racisés ont été embauchés pendant la même période qu’il dénonce. Il y a des trucs incohérents », a laissé tomber le maire Dufour.