Rassemblement à Québec: combattre le racisme avec l’art
TVA Nouvelles
Des dizaines de militants se sont rassemblés, dimanche après-midi, devant la murale «Black Lives Matter», sur la rue Saint-Réal, à Québec, pour répondre aux derniers actes de vandalisme négrophobes et dénoncer le profilage racial policier.
De juin à septembre, trois vagues de vandalisme ciblant des personnes noires se sont produites à Québec. C’est le Centre de formation professionnelle Wilbrod-Bherer et la murale «Black Lives Matter» sur la rue Saint-Réal, à deux reprises, qui ont été les hôtes des gestes racistes.
«On se disait “trop, c’est trop”. Trois actes haineux en une saison, c’était beaucoup. On se réunit pour dénoncer ces actes-là, et pour lutter à nouveau contre le profilage racial policier» explique Mbaï-Hadji Mbaïrewaye, membre du collectif.
Le regroupement de la communauté noire a demandé l’action de la Ville de Québec et du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) dans la lutte contre le profilage racial.
«Si dans la foulée de l’affaire George Floyd et du mouvement Black Lives Matter la Ville de Québec ne comprend pas que l’enjeu principal, c’est le profilage racial, elle n’a absolument rien compris à ce mouvement-là», martèle Maxime Fortin, coordonnateur de la Ligue des droits et libertés.
Slameurs, poètes et musiciens étaient inscrits au programme, tels que le rappeur Aly Ndiaye, alias Webster, pour faire entendre leurs voix. «Il faut refuser la haine et montrer la pluralité de notre identité et de notre passé», soutient-il.
L’objectif du collectif était de se réunir dans la joie pour combattre les messages haineux. «Dans la tradition noire, l’art a toujours été utilisé pour lutter pour la dignité, contre le racisme. On renouvelle cette tradition en nous inspirant par l’art et en nous donnant la joie de lutter», souligne M. Mbaïrewaye.
En cette Journée mondiale des parents, les bibliothèques publiques québécoises tiennent à lever leur chapeau à tous les parents. Que ce soit en leur apprenant à nouer leurs lacets, à pratiquer leurs multiplications en doublant une recette ou à lire leur livre préféré, le dévouement pour leur bien-être permet d’entrevoir un avenir plus radieux, où chaque enfant grandirait avec les mêmes chances de réussite.
PUNTA CANA | Questionné par Le Journal sur place, le directeur de l’hôtel Bahia Principe Luxury Ambar a tenu à défendre les agissements de son personnel, affirmant que le jeune William Gareau était en état d’ébriété avancé avant le drame, alors qu’il s’était présenté au bar à 22 reprises en deux heures.