Perdre + de 100 livres pendant la pandémie
Le Journal de Montréal
Mère de quatre enfants, Fany Laurier a gagné plus de 100 livres au fil des années jusqu’au jour où elle en a eu assez et a décidé de se prendre en main. Entrevue avec une jeune femme déterminée !
Racontez-moi l’histoire de votre prise de poids ?
Jeune, j’ai toujours été mince, voire maigre. Les quatre grossesses m’ont fait prendre du poids que je n’arrivais plus à reperdre. Au début de la trentaine, je suis montée jusqu’à 230 livres (pour une taille de 5 pieds 6 pouces) en janvier 2020. Je vivais aussi une relation amoureuse toxique qui affectait ma relation avec les aliments.
Que mangiez-vous alors ?
Beaucoup de cochonneries, du fast-food, des aliments gras et sucrés, des aliments ultra-transformés. Je n’avais pas d’heures pour manger, aucune structure alimentaire. Je buvais beaucoup de boissons gazeuses. Je trouvais aussi réconfort dans les aliments quand je vivais une émotion négative.
Quel a été l’élément déclencheur de votre perte de poids ?
Je me suis séparée et j’ai dû délaisser ma garderie en milieu familial avec l’arrivée de la COVID. J’avais alors du temps pour me prendre en main et un nouveau conjoint prêt à m’appuyer. En un an, avec des changements d’habitudes de vie, je suis passée de 230 livres à 115 livres.
Avez-vous effectué de gros changements ?
J’ai coupé tous les desserts, le sucre concentré notamment. J’ai délaissé les boissons gazeuses. À une époque, je pesais et mesurais tout, j’avoue avoir été rigide, mais aujourd’hui j’ai ajouté beaucoup de flexibilité et je laisse aussi de la place aux aliments plaisir. J’ai atteint un bel équilibre. J’ai rehaussé mon apport en protéines. J’ai aussi commencé la remise en forme avec des entraînements en ligne que je pouvais faire de la maison. Les gyms étant fermés, c’était la solution parfaite pour moi. L’effet de ces changements sur mon poids a été drastique, 115 livres de perdu en un an.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.