
Pas facile de percer au Canada anglais pour les entreprises québécoises
TVA Nouvelles
Un entrepreneur québécois est fier d’avoir réussi à percer le marché canadien, mais admet que le parcours est semé d’embûches pour les francophones.
«On est la seule entreprise québécoise qui a, si on veut, une expansion nationale, canadienne, dans le domaine des équipements lourds», se réjouit Martin Drolet, président de Manulift, en entrevue à l’émission À vos affaires.
Même s’il est «très fier de se dire québécois», il admet que son entreprise a parfois été perçue comme étrangère dans le reste du Canada.
«C'est des grands défis. Quand on arrive en Ontario, dans les provinces de l'Ouest, être Québécois. On est une nature unique, on est des Québécois, alors les gens là-bas nous perçoivent des fois comme des gens de l'externe», rapporte-t-il.
M. Drolet ajoute qu’«en finale, avec des années, avec beaucoup d'efforts, on finit par se démarquer».
Le président de Manulift constate aussi qu’il est plus facile pour une entreprise ontarienne de percer au Québec que l’inverse.
«Ça crée des barrières. La langue. Les gens se demandent pourquoi on veut être indépendant, pourquoi on est juste français, pourquoi on a un système juridique qui est strictement québécois alors que les Ontariens, quand ils arrivent au Québec, les Américains viennent, la langue anglaise est mieux, veux, veux pas, perçue.
Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.
