Osheaga, jour 1: un accueil royal pour Noah Kahan au parc Jean-Drapeau
Le Journal de Montréal
Une myriade d’artistes de tous genres se sont succédé sur les six scènes du vaste site d’Osheaga lors de la première journée du festival et le populaire Noah Kahan n'a pas déçu.
Voici trois spectacles qui ont retenu notre attention pendant ce torride vendredi d’août:
Le chanteur du Vermont a connu une ascension météorique depuis la parution de son album Stick Season en 2022, œuvre de pop folk efficace par sa sincérité et ses mélodies accrocheuses. Tête d’affiche de la journée, il était particulièrement reconnaissant de chanter à un festival qu’il fréquentait quand il était plus jeune. Tout vêtu de noir, charmant par son humilité, il a livré ses compositions épaulé d’une chorale de plusieurs milliers de voix. Beaucoup de festivaliers avaient cassé leur tirelire simplement pour assister à sa performance et il a répondu aux attentes grâce à sa généreuse mélancolie.
L’autrice-compositrice-interprète londonienne a excellé lors de son baptême du feu dans un festival en sol canadien. L’air décontracté, elle a apposé sa voix cristalline à une instrumentation planante, rappelant parfois les envolées mélodiques de Radiohead. Elle a enchaîné les succès de son album Collapsed in Sunbeams, dont les populaires Eugene et Caroline, au grand plaisir de la foule. Entre les jets des arroseurs disposés de chaque côté de la scène et les effluves de cannabis, Arlo Parks a donné le ton à la soirée de brillante façon.
Le groupe nord-irlandais a offert le premier moment d’exaltation de la journée grâce à son pop rock entraînant. Alex Trimble et ses compagnons n’ont ignoré aucun de leurs hymnes dansants, revisitant leur populaire opus de 2011 Tourist History. Chantant devant des animations rétro, le meneur du trio a complètement fait fi de la chaleur accablante, revêtant un complet couleur olive. D’ailleurs, l’oxygène se faisait rare dans la foule pendant cette performance, les spectateurs se déhanchant avec véhémence.
