Nucléaire : pourparlers compliqués, mais pas dans l’impasse, selon Téhéran
Radio-Canada
Les pourparlers à Vienne sur le dossier nucléaire iranien sont dans une phase « compliquée », mais pas dans l'impasse, a affirmé lundi à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
L'Iran est engagé dans des négociations avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie directement, et avec les États-Unis indirectement pour relancer l'accord nucléaire conclu en 2015 et censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique.
Les discussions ont été lancées en avril 2021 pour sauver l'accord signé par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, et dont Washington s'est unilatéralement retiré en 2018.
Les pourparlers ont repris à la fin du mois de novembre, après plusieurs mois de suspension, et des participants ont signalé des progrès.
« Les négociations sont compliquées et difficiles, car elles touchent des questions clés qui nécessitent des décisions politiques sérieuses, en particulier de la part de Washington. »
Toutefois, il n'y a pas d'impasse à Vienne, a-t-il souligné, précisant qu'un accord pourrait être conclu prochainement si les parties américaine et européenne font preuve d'une réelle détermination.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a quant à lui indiqué sur Twitter croire fortement qu'un accord est en vue, après un appel important avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
Le temps est venu de faire un dernier effort et d'atteindre un compromis, a-t-il dit.
En visite à Téhéran, le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, a estimé que les parties occidentales aux négociations de Vienne étaient sérieuses et engagées. Elles sont profondément déterminées à faire en sorte que cela fonctionne, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.