
Nouveaux noms, licenciements, poursuites: l’année 2025 n’a pas été de tout repos à «La Caisse»
Le Journal de Montréal
Changements de noms, licenciements, poursuites: l’année 2025 n’a pas été de tout repos pour la Caisse de dépôt et placement.
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Le bas de laine des Québécois en a fait réagir plus d’un, cet été, en dépensant environ 400 000$ pour adopter une «nouvelle marque»: »La Caisse».
Le PDG de l’institution, Charles Emond, a expliqué au Journal avoir voulu en finir avec l’«acronyme anonyme» CDPQ, qui se faisait souvent «scraper» à l’étranger, selon lui.
Du même souffle, la Caisse a largué le nom de sa division immobilière, Ivanhoé Cambridge, qui remontait au temps de l’empire Steinberg, et celui d’Otéra Capital, associé à un scandale révélé par notre Bureau d’enquête en 2019.
Mais à l’interne, la Caisse a connu des transformations plus profondes.
En 2025, pas moins de 150 personnes ont quitté l’organisation: 75 salariés ont été licenciés – certains en raison de l’intelligence artificielle – et 75 autres sont passés à l’emploi de la firme immobilière Canderel, à qui l’institution a confié la gestion de ses immeubles de bureaux au Québec. L’année précédente, la Caisse avait remercié 160 personnes, de sorte qu’en deux ans, ses effectifs ont fondu de plus de 10%.
