
Nominations partisanes, une autre promesse brisée de la CAQ
Le Journal de Montréal
Si la CAQ souhaitait réaliser sa promesse de mettre fin aux nominations partisanes, elle n’aurait qu’à consulter ses propres idées défendues par ses députés il y a quelques années.
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Encore péquiste, François Legault proposait que les futurs présidents du conseil d’administration et les futurs PDG des sociétés d’État soient entendus en commission parlementaire afin de répondre aux questions des députés à propos de leur expérience de gestionnaires.
Il déclarait : «Je pense qu’on a une confiance à rebâtir avec la population concernant le choix des administrateurs parce qu’on le sait, dans le passé, tous gouvernements confondus, il y a eu trop de nominations partisanes et pas assez de nominations qui ont été faites vraiment pour la compétence.»
Alors qu'il était député de l'Action démocratique du Québec, il avait proposé dans un projet de loi de permettre à un comité de députés d’évaluer la compétence d’un candidat pressenti. La rédaction d’un rapport était alors prévue et ce dernier aurait été rendu public une fois la nomination confirmée par le gouvernement.
