Manifestation devant le Faubourg Mena’Sen à Sherbrooke
TVA Nouvelles
Des dizaines de personnes ont manifesté mercredi midi à Sherbrooke devant le Faubourg Mena’Sen, un complexe de retraités de 172 logements vendus à des intérêts privés dans la controverse.
Des représentants du Conseil des Abénakis d’Odanak ont pris part à ce rassemblement en support aux locataires.
Plusieurs mois après la transaction, des résidents et élus locaux ne comprennent toujours pas comment les cinq anciens administrateurs de la Cité des retraités de l’Estrie, un organisme sans but lucratif, ont pu décider de vendre un bien collectif comme celui-là.
Plusieurs personnes s’interrogent à savoir où sont passés les 18,25 millions $ payés par les acquéreurs.
Jusqu’en 2020, une trentaine de locataires bénéficiaient de subventions de la Société canadienne d'hypothèques et de logement pour couvrir une partie de leur loyer.
Maintenant, ils se questionnent et craignent pour l’abordabilité de leur logement.
Les nouveaux locataires paieraient déjà 100 $ de plus que les résidents actuels pour un logement identique selon la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie.
Les résidents du Faubourg Mena’Sen et leur avocat continuent de réclamer une enquête indépendante et complète sur la vente de l’immeuble, transaction effectuée en février dernier à la suite de la dissolution de l’OBNL par les administrateurs.
La santé mentale n’est pas une priorité au Québec malgré que 40% des consultations médicales la concernent. La CAQ ne mentionne nulle part les mots «santé mentale» dans son projet de loi 15 visant à rendre son système de santé plus efficace. Les victimes sous le régime d’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) ont besoin des services en santé mentale.
Les cours de français et de philo des cégeps sont là pour rester, mais ils doivent être «actualisés»
Afin d’améliorer la réussite au cégep, le contenu des cours de français et de philosophie au cégep devrait être « actualisé », affirme la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, qui ne prévoit toutefois pas de grands chambardements dans la formation générale collégiale à la lumière des recommandations d’un groupe de travail qui s’est penché sur la question.