Les révélations du tueur à gages Frédérick Silva pourraient permettre d’élucider une cinquantaine de meurtres, dont celui de Jean-Raymond Claude
Le Journal de Montréal
Les recherches menées mardi sur un plan d’eau des Laurentides, en quête des restes d’un gangster montréalais, visent le premier d’une bonne cinquantaine de contrats de meurtre que la police espère élucider grâce à la collaboration d’un tueur à gages.
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Cette relance de l’enquête sur la mystérieuse disparition en 2015 de Jean-Raymond Claude, un membre fondateur du gang de rue 67 qui a déjà frayé avec les Hells Angels et la mafia, serait rendue possible en raison des confidences livrées par Frédérick Silva depuis qu’il a accepté de se mettre à table avec les policiers l’an dernier.
Les révélations de ce « Gérald Gallant des temps modernes », qui aurait travaillé pour le compte du clan Rizzuto, des Hells et d’autres factions du crime organisé, pourraient permettre à la Sûreté du Québec (SQ) et à la police de Montréal (SPVM) de solutionner au-delà de 50 assassinats et complots pour meurtre toujours impunis, selon des sources de notre Bureau d’enquête et de l’Agence QMI.
Le meurtre présumé de Jean-Raymond Claude, qui remonte à huit ans et demi, serait le premier de cette longue liste à donner lieu à une opération policière comme celle de mardi.
Des policiers et des plongeurs de la SQ ont scruté les abords et le fond de la baie de Carillon, à Saint-André-d’Argenteuil, pour tenter de retrouver les restes de ce gangster qui était père de sept enfants.