Les feux d’artifice du Grand Prix de Trois-Rivières en péril
TVA Nouvelles
Une majorité d’élus à la Ville de Trois-Rivières se sont opposé jeudi au spectacle pyrotechnique annuel du Grand Prix automobile en raison des retombées polluantes des feux d’artifice et de questions budgétaires.
«Pour ce qui est des deniers publics, moi, je dis c’est trop», soutient Pierre Montreuil , conseiller municipal. Ce spectacle attire jusqu’à 50 000 personnes.
Ils ont toutefois donné le feu vert, pour une dernière année, au versement de l’aide prévue de 70 000 $. Le maire de Trois-Rivières déplore quant à lui la radicalisation en cours de l’opposition. Il est disposé à voir comment l’évènement pourrait être modifié, mais sans remettre en question son existence.
«Je suis prêt à ce qu’on en parle, qu’on revoit, mais je ne suis pas prêt à arrêter de faire un évènement comme celui-là. Je ne suis pas prêt à ce qu’on annule un évènement comme celui-là», a mentionné le maire.
Le Grand Prix prend acte de la contestation et est ouvert à introduire une forme de pyrotechnie plus propre. «On a parlé avec notre fournisseur de feux d’artifice. Il nous dit qu’il y a une technologie sur laquelle il travaille et qui serait probablement mise en place dès cet été à Trois-Rivières», a indiqué Dominic Fugère, directeur du Grand Prix de Trois-Rivières.
Une majorité d’élus opposants avaient déjà amputé de 100 000 $ sa subvention municipale de 2022. Le pilote et chroniqueur Bertrand Godin ne croit pas que la disparition éventuelle du Grand Prix soit une bonne idée. «Le Grand Prix de Trois-Rivières fait partie des racines de la popularité de la ville et il ne faut jamais renier nos racines.»
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.