
Les feuilles mortes, une ressource très précieuse
Le Journal de Montréal
Voici venu le temps du rituel automnal du ramassage des feuilles mortes. Plutôt que de les jeter ou de les brûler, pourquoi ne pas plutôt profiter de cette formidable ressource naturelle tout à fait gratuite?
Toute bonne jardinière et tout bon jardinier savent que les feuilles mortes constituent une matière organique des plus utiles. Si vous ne les récupérez pas, d’autres personnes vivant dans votre quartier se feront certainement un plaisir de vous débarrasser de vos sacs de feuilles pour en faire du compost domestique.
Il est également possible qu’il y ait dans votre municipalité une collecte de feuilles mortes et autres résidus organiques afin de les acheminer vers un endroit où ils seront compostés.
Toutefois, le traitement industriel des feuilles et des autres résidus organiques coûte cher et peut avoir certains impacts environnementaux négatifs. Par exemple, la construction du nouveau centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec a coûté 216 millions de dollars. Ajoutez à cela les frais liés à la collecte des matières organiques et à la manutention de celles-ci ainsi que les coûts de gestion et d’entretien de cette usine, cela fait en sorte qu’il en coûte plus de 250$ la tonne pour transformer les résidus verts en méthane!
C’est donc dire qu’une portion des feuilles mortes et autres résidus putrescibles produits par les citoyens de certaines municipalités québécoises ne sont donc pas transformés en compost, mais bien en méthane! Avec cette technologie, on se retrouve aux prises avec du méthane – un puissant GES qui est envoyé dans le réseau d’Énergir ou qui est parfois simplement brûlé par une torchère – et des boues une fois les matières organiques méthanisées. Il reste donc encore des déchets à la suite de la méthanisation, contrairement au compostage qui permet un recyclage complet des résidus organiques.
Malgré leur coût élevé et leur impact environnemental positif limité, les usines de compostage et de biométhanisation ont tout de même parfois une certaine utilité puisqu’il est impossible que les propriétaires ou les administrateurs de chaque marché d’alimentation, chaque hôpital ou chaque édifice à logement gèrent leur propre centre de compostage.
Quoi qu’il en soit, le compostage domestique demeure la méthode la moins coûteuse et la moins polluante pour recycler les feuilles mortes et autres matières organiques. Encore mieux, l’autocompostage est une autre solution envisageable qui ne demande aucun effort, qui pollue très peu et qui ne coûte absolument rien!

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.


