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Les chirurgies esthétiques populaires auprès des jeunes femmes
TVA Nouvelles
Les chirurgies esthétiques à bas prix ont la cote chez les jeunes femmes qui mettent à risque leur santé pour s’embellir. Une situation qui est «préoccupante», selon la sexologue et psychothérapeute Sylvie Lavallée.
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«S’embellir de nos jours c’est accessible et possible quand on a un complexe [ou] on a envie de renverser la vapeur et de corriger la nature. C’est possible de contrôler son image et de corriger le tir et d’enfin se libérer d’un complexe», explique-t-elle.
Mais Mme Lavallée se demande si ces femmes sont bien au fait des risques liés à ces procédures.
«On dirait que ça manque de conscience, de lucidité, de se rendre compte des risques. La gestion de la douleur, de la cicatrisation, de l’hospitalisation, de tout ce que ça représente une chirurgie avec anesthésie générale», dit-elle.
La psychothérapeute s’interroge aussi sur l’objectif de celles-ci.
«On dirait que, pour certaines personnes, dépendamment de s’ils médiatisent leur image ou non, l’espèce de culte de la beauté de tout temps, ça captive, ça fascine et ça envoûte. Je me demande, au niveau du but et de l’intention, si c’est pour être plus belle et libérée d’un complexe ou [si c'est parce que] j’ai envie d’être plus sexy, désirable, érotique, puissante... Jusqu’à quel point j’ai une vision déformée de mon corps?» se questionne la sexologue.
Voyez son entrevue avec Sophie Thibault dans la vidéo ci-dessus
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La santé mentale n’est pas une priorité au Québec malgré que 40% des consultations médicales la concernent. La CAQ ne mentionne nulle part les mots «santé mentale» dans son projet de loi 15 visant à rendre son système de santé plus efficace. Les victimes sous le régime d’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) ont besoin des services en santé mentale.