
La nouvelle Fiat 500 hybride est une vraie tortue et elle restera en Europe
Le Journal de Montréal
Strictement électrique, la plus récente Fiat 500 (appelée 500e) ne récolte pas du tout le succès attendu, tant ici qu’en Europe. C’est pourquoi la compagnie a décidé de trouver le moyen d’installer un moteur à essence et d’en faire une variante hybride, espérant ainsi rejoindre plus d’acheteurs potentiels.
La production de cette nouvelle Fiat 500 hybride vient justement de commencer à l’usine de Mirafiori près de Turin, en Italie, et à la lumière des spécifications techniques fraîchement dévoilées, on se demande bien qui en voudra.
En clair, on parle d’un système hybride léger et non d’un véritable groupe motopropulseur hybride. Au cœur se trouve un moteur à trois cylindres de 1 litre épaulé par un petit moteur électrique avec batterie de 12 V. La puissance est contrôlée par une boîte manuelle à six rapports et acheminée aux roues avant.
Or, avec ses maigres 64 chevaux et 68 lb-pi de couple, la 500 hybride accélère comme une tortue, ayant besoin de 16,2 secondes pour atteindre 100 km/h, voire 17,3 secondes dans le cas du modèle Cabrio! C’est nettement plus lent que l’ancienne génération vendue en Europe (13,8 secondes) et rien à voir avec la 500e électrique (8,6 secondes d’après nos tests), qui génère 117 chevaux et 162 lb-pi.
Quant à la vitesse de pointe, elle s’élève théoriquement à 155 km/h, mais qui oserait passer son temps sur les autoroutes avec cette Fiat?
La consommation d’essence n’est pas tant un argument de vente non plus : elle varie de 5,2 à 5,4 L/100 km selon le modèle. Les Toyota Prius et Honda Civic hybride de ce monde savent faire mieux que ça.
À propos, la nouvelle 500 hybride européenne est disponible en trois formats (à hayon, 3+1 portes et Cabrio) et avec trois niveaux d’équipement (Pop, Icon, La Prima), sans oublier l’édition de lancement Torino.
