L’une des troqueuses les plus actives au Québec n’a pas acheté de café depuis six ans
Le Journal de Montréal
Depuis six ans, Vanessa Vaillant n’a pas eu besoin de dépenser de l’argent pour son café, son savon ou encore son papier toilette après avoir inclus le troc dans son mode de vie, une pratique qui lui permet de dénicher autant des objets du quotidien que des petits trésors.
«Je peux affirmer avec certitude que je suis une des troqueuses les plus actives au Québec», a avancé en riant l’artiste-peintre de Lanaudière qui a déjà réalisé près de 1500 trocs.
Vanessa Vaillant a découvert le troc un peu par hasard en 2013 sur le groupe Facebook «Troquer, c’est gratos - Montréal», dont elle est maintenant une des administratrices.
«Plus ça allait, plus je me rendais compte que j’avais beaucoup de choses dont je ne me servais pas, que je gardais au cas où, et qui prenaient de la place», a-t-elle expliqué.
Elle a donc commencé à prendre tous ces objets en photo et à créer un album que les gens peuvent consulter pour savoir ce qu’elle a à offrir et ce qu’elle cherche à avoir en échange.
La pratique est maintenant incluse dans son mode de vie. Avant d’acheter quoi que ce soit, elle se tourne vers le troc pour savoir si elle peut obtenir ce qu’elle recherche.
«Ça évite que ces objets-là se retrouvent aux ordures et en même temps ça évite de dépenser de l’argent», a résumé la femme de 38 ans.
La trentenaire l’affirme sans hésitation: tout se troque, aussi bien la nourriture que des vêtements, des produits faits maison ou encore des services.
«Ça fait six ans que je n’ai pas acheté de café, de papier toilette et de savon pour le corps», a-t-elle illustré.