L’OIF veut que la langue française soit enseignée à un large public
Le Journal de Montréal
Même si elle refuse de se prononcer sur le projet de loi 96, la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, souhaite que «la langue française soit enseignée au plus large public possible.» Il s’agit d’une des missions de la nouvelle représentation qui prendra racine à Québec.
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La secrétaire générale de la Francophonie a confirmé ce matin en compagnie du premier ministre François Legault la création d’une représentation extérieure de l’organisation pour les Amériques, à Québec.
Lors de son discours, Mme Mushikiwabo a fait un vif plaidoyer pour faire la promotion de l’enseignement du français sur les territoires membres de l’organisation.
Est-ce que les états membres de l’OIF devraient légiférer pour protéger la langue et encadrer l’enseignement comme le propose le projet de loi 96? En marge de la cérémonie, Mme Mushikiwabo a refusé, comme représentante d’une organisation internationale, de s’ingérer directement dans les affaires internes d’état.
Elle a toutefois signalé que le nouveau bureau de l’OIF à Québec aura comme mission de promouvoir l’apprentissage du français.
«Dans ce cas précis avec le bureau qui va représenter notre organisation à Québec ayant comme une des deux missions principales l’enseignement, le rayonnement et la veille de la langue française. Ce sont des sujets qui nous intéressent. Et nous voulons bien évidemment que la langue française soit enseignée au plus large public possible», a affirmé la secrétaire générale. «Après, les sensibilités à l’intérieur de la structure politique canadienne, nous la laissons aux autorités canadiennes et québécoises.»
Maison de la francophonie