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Itinérant mort de froid: «faire une petite différence vaut mieux que l’indifférence»
TVA Nouvelles
Jean-Marie Lapointe partage ses réflexions à la suite du décès d’un itinérant qui a succombé au froid glacial sous un viaduc de Montréal.
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«Les périodes de grand froid nous bouleversent parce qu’on sait qu’il y a malheureusement des hommes et des femmes, qui ne veulent pas rentrer dans les refuges», déclare Jean-Marie Lapointe, bien connu pour son implication auprès des personnes en situation d’itinérance.
C’est une des raisons qui poussent les intervenants et même le SPVM à patrouiller certains endroits stratégiques de ville lors de telles vagues de froid.
Mais, actuellement, la réalité sur le terrain est encore plus difficile qu’à l’habitude, puisque dans les refuges comme la Maison du Père, la Mission Bon Accueil et la Mission Old Brewery, on a dû réduire la capacité d’accueil afin de respecter la distanciation.
«On doit avoir des ressources temporaires pour combler les besoins, parce que les 100 personnes qu’on refuse tous les jours, on les amène où?», ajoute-t-il.
Il rappelle toutefois que peu importe la période de l’année, qu'il fasse froid ou chaud, les personnes dans la rue ont besoin d’aide. Sans compter qu’avec la COVID-19 qui vient complexifier le travail des intervenants sur le terrain, ceux-ci sont «brûlés». Il invite donc les gens qui le peuvent à s’impliquer auprès d’organismes qui viennent en aide aux itinérants.
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