
Insonoriser sa maison (avec ou sans rénovation) : les conseils d’un expert
Le Journal de Montréal
Les filles de la construction sont des passionnées de construction, de rénovation et d’entretien de maison. Avec leur coaching et leurs formations dynamiques 100 % en ligne, elles éduquent et soutiennent les propriétaires de maison afin qu’ils puissent bien comprendre les travaux d’entretien et de construction à faire sur leur propriété (et en réaliser plusieurs eux-mêmes).
Elles écrivent une chronique mensuelle pour le cahier CASA. Vous pouvez les suivre sur Instagram @lesfillesdelaconstruction pour obtenir plein d’autres trucs de réno.
Les travaux d’insonorisation sont parmi ceux qui créent le plus d’insatisfaction, parce que c’est très rare qu’on n’entende plus rien, même après avoir investi des sommes parfois très élevées pour insonoriser.
Michel Letendre, le président de Louisound, une entreprise spécialisée en mise en place de solutions acoustiques et gestion du bruit, explique que l’oreille humaine entend en moyenne 20 000 sons (Hertz) et que lorsqu’on met en place des solutions acoustiques, on attaque certaines gammes de sons, mais jamais tous.
Donc, si le bruit nous dérange beaucoup, est-ce qu’on est obligé de déménager ?
Michel nous explique qu’on peut aller chercher une bonne amélioration acoustique avec plusieurs techniques, mais que le niveau de satisfaction final va surtout dépendre de notre tolérance au bruit et, dans certains cas, peu importe ce qu’on fait, ça ne sera jamais assez.
Cela dit, la plupart des gens peuvent arriver à un état psychoacoustique confortable (c’est-à-dire que le bruit ne nous dérange pas) en diagnostiquant la source du problème et en mettant en place différentes solutions acoustiques complémentaires pour le résoudre. Pour nous aider, Michel partage ses secrets pour insonoriser quand on rénove, les erreurs communes d’insonorisation et ses trucs pour améliorer l’insonorisation sans rénover.
Il y a deux concepts importants à comprendre pour bâtir un plan d’insonorisation efficace.
La première chose, c’est qu’il y a deux types de sons qui doivent être travaillés de façon très différente : les sons aériens et les bruits d’impacts.
