Hébergement et soins à domicile: le Québec se dirige vers un mur
TVA Nouvelles
Québec ne parvient pas présentement à assurer les services requis pour les aînés en grande perte d’autonomie, qu’ils soient en CHSLD ou à domicile, déplore un rapport de la Vérificatrice générale. Sans un coup de barre, le vieillissement de la population viendra empirer la situation.
Le ministère de la Santé a établi en 2006 qu’une moyenne de 1 962 heures par année est nécessaire pour répondre aux besoins de cette clientèle.
Pourtant, en 2020-2021, seules 692 heures ont été fournies, dont seulement 288 en soins directs.
Et 2020-2021 constituait une meilleure année que les précédentes, le nombre d’heures fournies ayant plus que doublé depuis 2015-2016.
Plus étonnant, Québec n’a pas évalué ses besoins pour les soins d’hébergement des aînés pendant près de 15 ans, note la VG.
« Il n’a pas non plus défini comment il réorganiserait et financerait les soins de longue durée dans le contexte du virage vers le soutien à domicile, écrit-elle dans son communiqué. Enfin, si l’offre de services n’est pas bonifiée, les aînés en grande perte d’autonomie n’auront pas tous accès à des soins de longue durée publics dans les prochaines années ni à une intensité de services suffisante. »
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.