
Grève «illégale» des agents de bord d’Air Canada: voici les amendes et poursuites auxquelles s’expose le syndicat
Le Journal de Montréal
La grève pourrait coûter cher au syndicat des agents de bord d’Air Canada si le débrayage, qui contrevient à une ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), s’éternise sur plusieurs jours.
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Le CCRI a tranché, lundi matin, en déclarant la grève du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, comme étant «illégale».
Le syndicat a décidé de ne pas demander à ses membres de rentrer au travail, contestant ainsi l’ordre de retour au travail.
Il s’expose donc à des pénalités pouvant s’élever à 10 000$ en plus de 1000$ par jour, en vertu du Code canadien du travail, qui pourraient être applicables dès lundi midi, soit l’échéance ordonnée par le CCRI dans sa décision.
Selon l’avocat spécialisé en droit du travail Me Claude Gravel, une action collective pourrait aussi être intentée contre le syndicat de la part des voyageurs.
«En vertu du Code, le syndicat s’expose à des recours de deux ordres, mentionne-t-il, en entrevue à LCN. D’une part, il y a possibilité d’un outrage au tribunal en raison du caractère de l’ordonnance rendue par le CCRI.»
