
Frappe contre la guerre des stupéfiants: des crimes violents résolus aux quatre coins du Québec
Le Journal de Montréal
La frappe policière liée à la guerre des stupéfiants a permis de déposer des accusations contre une vingtaine d’individus qui auraient été impliqués dans plusieurs crimes violents survenus dans la dernière année. Une quinzaine d’autres personnes – dont certaines d’âge mineur – ont été arrêtées, rencontrées et relâchées sans être accusées, confirme la Sûreté du Québec.
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Voici les faits marquants de cette opération policière, qui a nécessité mercredi l’intervention de quelque 200 policiers aux quatre coins du Québec.
Marc-Antoine Racine, 22 ans, a été arrêté pour tentative de meurtre. L’évènement est survenu le week-end dernier, à Tremblant, au pied des pentes de ski. Dans la nuit de vendredi à samedi, Racine aurait ouvert le feu sur un individu dans la trentaine, le blessant grièvement. La victime a survécu à ses blessures.
Malgré son jeune âge, Racine a déjà été condamné pour divers crimes, dont entrave au travail d’un agent de la paix, port d’une arme dans un dessein dangereux, menaces, vente de cannabis et vol de voiture. Pour ces deux derniers crimes, il avait été condamné à des peines de prison de huit mois et un an et demi.
Quatre hommes font face à des accusations en lien avec une tentative de meurtre survenue le 9 avril dernier, à Chicoutimi. Ils auraient alors fait feu sur un véhicule où se trouvait la victime. La voiture avait été retrouvée criblée de balles.
Hugo Richer-Fournier, 28 ans, de Sorel-Tracy, et Zachary Gagnon, 21 ans, détenu à la prison de Bordeaux, devaient comparaître à cet effet jeudi. David Boucher-Trottier est aussi accusé dans ce dossier, lui qui est aussi recherché par les autorités pour l’enlèvement de Michaël Chouinard, à Saguenay, en février.
