
Ferrari remplace la SF90 Stradale par cette nouvelle 849 Testarossa
Le Journal de Montréal
Le renouvellement de la gamme de Ferrari se poursuit. Après l’Amalfi, qui succède à la Roma, voici la toute nouvelle 849 Testarossa, dauphine de la SF90 Stradale. Malgré son nom qui rappelle l’une des Ferrari les plus célèbres de l’histoire, cette voiture se veut résolument moderne en tous points.
Commençons par son design, qui incorpore de plus grandes prises d’air à l’avant et sur les côtés notamment afin de répondre aux exigences de refroidissement du nouveau moteur (nous y reviendrons). La silhouette peut être vue comme une évolution de celle de la Testarossa originale, bien qu’avec une garniture noire verticale sur les flancs à la place des lamelles horizontales.
À l’arrière, les deux ailerons séparés et fixes rappellent certaines voitures sport et de course des années 1970, comme la 512 S, tandis que l’aileron mobile au milieu est inspiré de la SF90 Stradale et de la 296. Ce dernier fournit 100 kg (220 lb) d’appui à une vitesse de 250 km/h, pour un total de 415 kg (915 lb), soit 25 kg (55 lb) de plus que la SF90 Stradale. Pour ce qui est du poids, toutefois, les deux modèles sont identiques, ce qui est tout à l’honneur des ingénieurs de Ferrari.
Naturellement, la compagnie a prévu une variante décapotable (Spider), celle-ci dotée d’un toit rigide rétractable et d’un châssis renforcé, de même qu’un ensemble Assetto Fiorano qui allège la 849 Testarossa de 30 kg (66 lb) et l’assoit sur une suspension plus rigide.
À bord, la nouvelle création de Maranello ne s’éloigne pas trop de la SF90 Stradale, à part la console centrale et ce pont qui la relie à la planche de bord. Le sélecteur de vitesses se trouve dans une partie surélevée et il n’y a pas d’écran central, car l’infodivertissement au complet passe par l’interface numérique devant le conducteur. Vous remarquerez aussi qu’aucun écran ne fait face au passager, ce qui diffère de récents modèles comme la 12Cilindri.
Maintenant, attaquons-nous aux choses sérieuses. La 849 Testarossa est une voiture hybride rechargeable comme sa devancière, sauf que son V8 biturbo de 4 litres reçoit de nouvelles culasses, une admission modifiée, des arbres à cames plus légers et surtout de nouveaux turbocompresseurs de plus grande capacité, sans parler de ses effets sonores retravaillés. À lui seul, il génère 819 chevaux et 621 lb-pi de couple.
En ajoutant les trois moteurs électriques, la puissance totalise 1 036 cavalli. Rien ne change au temps d’accélération de 0 à 100 km/h, toujours de 2,3 secondes, alors que celui de 0 à 200 km/h diminue à 6,35 secondes. Pour ralentir, comptez 28,5 mètres lors d’un freinage de 100 à 0 km/h (merci aux disques avant plus grands et aux étriers arrière redessinés) et une action plus progressive de la pédale de frein. Les roues mesurent 20 pouces encore une fois.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.


