[EN IMAGES] COVID-19: gros partys de la «dernière chance» ce week-end
Le Journal de Montréal
Des discothèques invitent leurs clients à « danser une dernière fois » ce week-end, mais des experts préviennent les Québécois qu’il s’agit plutôt d’une occasion en or pour contracter le variant Omicron avant Noël.
«On vous donne rendez-vous ce dimanche pour le party de la dernière danse des Fêtes», peut-on lire sur la page Facebook du bar Le Dagobert à Québec. Le Journal a trouvé des dizaines de publicités comme celle-ci sur les réseaux sociaux.
Plusieurs propriétaires de bars ont invité ainsi des jeunes à faire la fête puisque dès lundi, la danse et le karaoké seront de nouveau interdits au Québec. Déjà vendredi, des fêtards se déhanchaient sans masque et distanciation dans les discothèques de la province.
«Irresponsable»
«Je trouve ça pas responsable du tout. C’est très égocentrique d’aller dans ces endroits en ce moment. Mais le pire, c’est que ces jeunes vont peut-être aller voir leurs grands-parents pour Noël et propager le virus Omicron qu’on connaît encore très peu», s’inquiète Hélène Carabin, professeure d’épidémiologie des maladies infectieuses à l’Université de Montréal.
Mme Carabin précise que les discothèques ce week-end, même avec un masque, « créent des événements de super-propagations » en raison des nouveaux variants.
«Si des Québécois veulent vraiment faire le choix de sortir comme ça ce week-end et ne pas prendre de précautions, ils devraient aussi ne pas avoir de partys de Noël et s’isoler seuls pendant deux semaines. C’est une solution», analyse l’épidémiologiste.
Fête qui dégénère
La hausse vertigineuse des cas de COVID-19 au Québec est toutefois loin d’avoir calmé l’envie de faire le party pour les propriétaires du Kampai Garden, un bar au centre-ville de Montréal.