
Des centaines de chiens tués: la Couronne veut une peine plus sévère que les 23 mois imposés
Le Journal de Montréal
Le ministère public conteste la peine de l’ex-propriétaire d’Expédition Mi-Loup, estimant que la seule sentence envisageable pour la mort de centaines de chiens aurait dû être la peine maximale de cinq ans, plutôt que les 23 mois imposés à Antoine Simard.
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Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) fera une demande jeudi matin d’autorisation d’appel au sujet de la sentence prononcée par le juge Hubert Couture le 2 mai dernier.
Au terme d’un procès de 10 jours, l’ancien propriétaire d’Expédition Mi-Loup, qui offrait des services de balades en chiens de traîneau, a été condamné à 23 mois de prison pour cruauté animale.
Un de ses employés, Édouard Parent, a quant à lui été condamné à une peine de 18 mois à purger dans la collectivité pour son rôle dans cette affaire.
Rappelons qu’Antoine Simard a été reconnu coupable d’avoir tué plusieurs dizaines de chiots après avoir été confronté à un problème important de naissances non contrôlées.
Il a aussi mis à mort des chiens trop vieux ou malades.
Ses techniques allaient du gaz asphyxiant à des fractures du cou, en passant par la pendaison et l’abattage par arme à feu.
